La Passeuse de Mots, tome 3 : La Mémoire de la Lune – Alric et Jennifer Twice

Synopsis :
La vérité aura exigé maints sacrifices, mélange de sang et d’encre.
Suite à l’affrontement au château d’Hélianthe, Arya et ses compagnons sont marqués par la perte, mais le voile de l’illusion s’est enfin levé. Ensemble, ils continuent de fuir et traversent une nouvelle Frontière. Là-bas, la lune est reine et les souvenirs recèlent de très nombreux et anciens secrets. À Archelune, la Passeuse de Mots n’a jamais été aussi proche de sa propre histoire et de la mémoire de ses prédécesseurs. Chaque révélation changera son âme et la nature profonde et spirituelle de sa quête.
Plus que jamais, Arya va devoir comprendre ce qu’elle est, ce qu’on attend d’elle, et se battre. Contre les Miasmes, ses émotions, contre des ennemis de plus en plus sombres, ses propres démons et ceux des autres, et les obscurs desseins de l’Eidolôn. Pour discerner le vrai du faux, elle devra se fier à la loyauté de ses compagnons et de ses nouveaux alliés, prêts à lui prêter allégeance et croire en elle pour soigner les maux d’Hélios.
Le voyage continue dans un royaume dangereux et brisé, où tout peut arriver. Le meilleur comme le pire. La cendre ou la poussière d’étoiles.

Mon avis :
Voilà un tome que j’ai attendu, surtout après la fin du tome 2, c’était donc avec joie que je me suis enfin lancée dans cette lecture.

Un tome plus introspectif
Dans ce tome, exit les péripéties qui s’enchainent. Certes il y a des périodes d’actions mais clairement ce n’est pas le principal de ce tome. En effet, ce tome se recentre sur les personnages. Après la révélation et les blessures du précédent tome, il y a besoin de panser les blessures et de se recentrer. Beaucoup de réflexions, de retour dans le passé de certains personnages (notamment Alric notre Dürghal préféré) et on voit une nouvelle fois évolué les personnages : Killian n’est plus un simple voleur, tombeur, il se révèle avoir un cœur, on découvre un peu mieux Reina et Alric est toujours aussi profond. Une sorte de tome « pause » dans l’action, mais qui se lit toujours aussi bien.

Encore de nouvelles contrées explorées
Dans ce tome on explore principalement 2 endroits et une nouvelle fois, je regrette l’absence de carte dans le livre (uniquement dans la version numérique ? ). L’Univers de la Passeuse de Mots parait vraiment vaste mais mon côté cartographe à du mal à s’y repérer. J’ai toutefois apprécié le côté très visuel des 2 contrées visitées plus ou moins longuement.

Des points de vue différents
Dans les 2 premiers tomes, on lit uniquement du point de vue d’Arya. Dans ce troisième tome, on alterne entre quatre personnages : Arya (évidemment), Alric, Reina et Killian. J’ai apprécié cette nouveauté qui nous permet de voir autre chose que ce que voit Arya, même si elle a muri depuis le premier tome, avoir d’autres visions n’est pas inintéressant et nous permet d’avoir plus d’introspection (comme je le disais en premier point).

En conclusion,
Un tome différent des deux déjà parus, plus dans la réflexion et l’introspection, il est comme une pause dans l’action qui ne demande qu’à redémarrer. Ce tome est plus mur que les précédents et j’espère que le ton donné dans ce tome continuera dans les 4 prochains tomes que je lirai à nouveau avec enthousiasme.
En effet, la Passeuse de Mots est de ce genre de livre qu’on a envie de retrouver au fil des tomes

Articles associés : Tome 1, tome 2.
Pour aller plus loin : Un extrait

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La Laïsha, tome 1 : Amalia – Solène Chartier

Synopsis :
Amalia, princesse de Kurshenik, l’un des royaumes humains de Tshiik, est atteinte d’une maladie rare qui l’empêche de remplir son rôle. Mais tout le monde ignore ce fait car depuis toujours, une autre la remplace. Lisbeth a été adoptée bébé par la reine de Kurshenik pour incarner sa fille aux yeux de tous. Un rôle qu’elle joue à la perfection jusqu’à ce qu’un événement vienne bouleverser ses certitudes.
Et si elle était bien plus qu’un simple double de princesse ?
Découvrez son histoire.

Mon avis
Après avoir participer au Prix des Auteurs Inconnus, l’an dernier, j’ai eu envie de continuer l’aventure de la découverte des auteurices indépendants (aka auto-édité), je me suis donc inscrite à Simplement (une plateforme dédiée au SP d’auteurices indépendants et toutes petites maisons d’édition). J’ai été intéressé par La Laïsha et j’ai eu la chance de découvrir le tome 1.

Un premier tome court
Même si La Laïsha est une multilogie, ce 1er tome est hyper court. En effet, il peut se lire en une petite heure, pas beaucoup plus. On ressent aussi le fait que c’est aussi un premier roman. L’histoire est là, elle tient la route, elle passe bien, mais … elle mériterait d’être étoffée encore un peu plus : plus de descriptions, des personnages plus profonds.

Amalia
J’ai trouvé étrange que le tome s’appelle Amalia, alors qu’on suit uniquement « la doublure » et non pas la vraie Amalia qu’on croise à peine. Lisbeth est donc la personnage principale de ce tome. Lisbeth n’existe que pour son rôle de doublure et même si elle a grandit comme ça, ça lui pèse car elle ne peut en parler à personne et c’est ce qui fait toute la perplexité du personnage, jusqu’à un certain point.

Un univers intéressant
L’univers dépeint dans le prologue mais peu exploré par la suite me semble intéressant et j’aimerai voir un peu plus cette étrange planète. En effet, l’univers est fantasy mais nous sommes sur une autre planète colonisé par des Terriens.

En conclusion,
Amalia est un premier tome intéressant avec une histoire qui tient la route. La fin me donne envie de continuer l’histoire car l’univers est à peine exploré. J’espère que la suite sera tout autant intéressante et un peu plus développée car je pense que l’histoire et l’univers créé le mérite.