Synopsis :
Alors que la nouvelle se répand en Keltia, Yuri, ramenée de force à l’ambassade du Japon, est déterminée à reprendre sa liberté malgré tout. Mais comment fuir, et où trouver refuge ? Seul le Rail semble désormais capable de lui donner asile…
Mon avis
Euh que dire… je crois que je n’ai pas eu à réfléchir très longtemps quand ce tome a rejoint ma PAL. Le 1er tome m’avait happé, je voulais la suite (surtout après cette fin de 1er tome ! ) Je me suis donc jetée toute entière dans la lecture de ce second tome et aaaaah !
Des révélations et de nouvelles énigmes
Des réponses aux questions qu’on pouvait se poser (enfin pas toute sinon ça ne serait pas drôle) et surtout de nouveaux venus font leur apparition avec plein de nouvelles énigmes à leur propos tout en élargissant l’exploration de l’univers de ce livre. Ainsi le Sultanat qui était inexistant dans le 1er tome, fait son entrée dans l’intrigue et Keltia qui n’était que cité fait aussi son entrée dans l’histoire.
Des personnages en constante évolution
Yuri, Ren, Pyro et tous les autres « grandissent » dans ce tome. Des masques se fissurent, des personnalités sont en questionnement, des personnages se révèlent.
D’ailleurs j’ai aussi apprécié que des personnages qui paraissaient secondaires voire tertiaires prennent un peu plus de place (ça doit fourmiller dans la tête de l’autrice ! ) et trouve une place dans l’intrigue qui se complexifie.
Le Rail
Le 1er tome se passait majoritairement dans les Égouts, celui-ci se passe principalement sur le Rail (et j’avais fait le vœu de passer plus de temps dans cet endroit dans ma chronique du 1er tome). J’ai donc apprécié découvrir un peu plus la Rame 5 et ses « habitants » très divers et variés. (On parie qu’on va passer du temps en Keltia dans le 3è tome ?)
Des cicatrices
J’ai trouvé que ce tome est plein de cicatrices, de douleurs ouvertes ou qui se réouvrent mais aussi des douleurs qui disparaissent et finiront par s’estomper.
En effet, on reprend l’histoire pile là où on l’avait laisser dans le 1er tome. C’était un moment dur et émouvants. Tout ce tome repasse par les émotions laissées à la fin du 1er tome. Entre les deuils, les difficultés de (re)trouver sa place/sa voie. Ce tome est donc plein de blessures mais on y trouve aussi des moments plus tendres ou plus amusants parce qu’il faut aussi parfois rire ou sourire pour calmer la douleur.
Donc conseil, si vous êtes un peu sensible, préparez les mouchoirs !
En conclusion,
Un second tome où on retrouve les qualités du premier (diversité, empathie, tolérance) et où les choses avancent et bougent. L’évolution des personnages sont amorcés, des questions se posent, d’autres trouvent des réponses. Et on finit le tome comme le précédent (enfin non c’est beaucoup beaucoup moins violent hein ! ) mais avec un nouveau début de quelque chose qui ne peut que nous faire envie pour lire la suite (ça c’est maaaaaal ! )

Article associé : Dans l’Ombre de Paris
D’autres avis chez : Livropathe , Ours inculte…
Pour aller plus loin : une interview de l’autrice
Une réflexion sur “La Dernière Geste, Second Chant : L’Héritage du Rail – Morgan of Glencoe”