Prix des Auteurs Inconnus 2022 – Le Bilan et les résultats

Si vous avez un peu suivi mes tribulations cette année, vous savez que j’ai participé en tant que jury au Prix des Auteurs Inconnus 2022.

Pour rappel : Le PAI c’est comme son nom l’indique un prix littéraire réservé aux auteurices peu connus, principalement auto-édités ou issus de micro maisons d’éditions. Il y a plusieurs catégories pour ce prix : Blanche, Romance, Imaginaire et Noire.
J’ai évidemment postulé pour la catégorie Imaginaire qui regroupe toutes les genres connus de l’Imaginaire. J’ai postulé afin de découvrir de nouveaux horizons car je n’ai pas l’habitude de regarder du cotés des auteurices indépendants et que ma foi, pourquoi pas !

Ce fut une super découverte au long court. Que ce soit les préselections avec la lecture de très nombreux extraits et le choix d’uniquement 5 livres, la découverte plus ou moins heureuses de ces 5 livres sélectionnés et enfin le vote final annonçant l’ultime gagnant.
Je suis ravie d’avoir participé à cette aventure que je recommencerai certainement, mais pas en 2023, ayant d’autres projets, j’ai peur de ne pouvoir tenir les engagements pour participer. Je suivrai tout de même le prix 2023 !

Les résultats ont été annoncé le 15 décembre (et j’ai un peu loupé de vous faire une annonce en temps quasi réel, puisque j’avais un peu lâché le blog et les réseaux livresques).

Pour rappel, les 5 livres sélectionnés étaient

Et le livre gagnant en catégorie Imaginaire est donc Mirial d’Alex Sol !

Tous les liens pour retrouver le PAI en cliquant sur les petits logos

Si jamais l’aventure vous tente, sachez que les candidatures pour devenir membre du jury sont ouvertes et vous n’avez qu’à cliquez ici 😉

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L’Ombre dans la Pluie – Rozenn Illiano

Synopsis :
Parfois, les regrets nous hantent aussi sûrement que les fantômes…

Oxyde est un clairvoyant, un sorcier aux multiples pouvoirs qui s’avère aussi puissant que paumé. Il vit à Paris et bosse pour un patron de boîte de nuit mafieux à qui il rend de nombreux services ésotériques – et pas toujours légaux.Un jour de novembre, son ami Edgar, prêtre et exorciste, lui parle d’une vieille affaire, celle d’une jeune religieuse possédée morte dix ans plus tôt. Ils ont échoué à la sauver et ne se sont jamais pardonné cet échec. Oxyde surtout, qui n’en a gardé aucun souvenir.Aujourd’hui, Edgar y voit une occasion unique de réparer leurs erreurs. Mais l’esprit ne se laisse pas chasser ; pire, il réveille des blessures oubliées et des démons qu’Oxyde avait réussi à endormir au prix d’innombrables sacrifices. Cette enquête surnaturelle au cœur de Rome parviendra-t-elle à éteindre ses regrets, ou au contraire attisera-t-elle la magie incontrôlable qu’il possède et qui l’a toujours effrayé ?

Fantômes, secrets ancestraux et sœurs exorcistes, suivez l’Ombre dans la pluie !

Mon avis
Après avoir rencontré Oxyde dans UNE nouvelle qui m’a marqué il y a des années, puis l’avoir croisé dans un roman, j’étais plus que « hypée » de lire un roman à son propos (oui j’aurais pu lire la saga Town, mais elle est en réécriture, donc autant profiter d’un one shot)

Un livre parfait pour cet automne !
L’Ombre dans la Pluie sera la lecture parfaite pour Halloween 2022. Exorcisme, pluie constante, esprits et démons, chasseurs de démons et prêtres, tout cela est vraiment le mélange parfait pour une lecture d’automne. Toutefois c’est une lecture parfaite pour se rafraichir vu les température de cet été.
En effet, en plus de l’enquête mené par Oxyde, Edgar et d’autres, on y retrouve toujours le « roman d’ambiance » avec des décors et la météo qui joue énormément dans l’intrigue (comme c’était le cas, dans une ambiance et un décor différent… pour Érèbe).
L’enquête de ce livre est rondement bien mené au point que j’ai eu du mal à démêler les fils avec Oxyde et Edgar pour, comme eux, trouver la solution qui était bien plus complexe que je ne l’imaginais.

Des personnages complexes
Les personnages de ce livre ne sortent pas de nulle part, ils ont tous (y compris les personnages secondaires voire tertiaire) un passif, un passé, qui les rattrapent ou pas, qui expliquent qui et pourquoi ils sont ainsi. Tout cela les rend palpables et presque réels. Certains sont plus détaillés que d’autres et c’est normal : on aura plus besoin de savoir ce qui fait qu’Oxyde est Oxyde plutôt que qui est réellement Alpha. Certains personnage de passages tendent à se faire remarquer et donne envie d’en savoir plus (ce qui arrivera, je l’espère dans d’autres histoires)

Un livre indépendant comme toujours !
Comme à chaque fois (sauf série bien définie), avec Rozenn Illiano, les one shot sont indépendants et sont une nouvelle porte d’entrée dans son univers. Ici, on se retrouve dans notre monde contemporain (à quelques années près). On y découvre Oxyde et son vieil ami Edgar, mais aussi des bribes de leur passé liée à leur « enquête » et leur amitié présentes.
J’apprécie toujours de me replonger dans le Grand Projet. En effet, même si chaque livre est indépendant, on peut y croiser des personnages d’autres livres (sans qu’ils n’entravent la compréhension du livre en question). Ainsi on entends parler d’une certain Alpha, de Francesca et Côme ou encore d’Agathe. Ils ne sont que de passages, parfois juste cité, mais permettent aux habitués du Grand Projet de mettre les livres dans « l’ordre » et de voir des liens se tisser.

En conclusion,
Un livre avec une ambiance particulièrement automnale, une découverte d’Oxyde et de son ami Edgar, une affaire de possession complexe à déméler et toujours le plaisir de retrouver la plume fluide et juste de Rozenn Illiano. Que vous souhaitez découvrir sa plume ou en savoir plus sur son univers (et surtout Oxyde, on va pas se mentir ! ), ce livre est le bon !

Cette beauté de couverture numérique ! Dommage qu’elle soit en noir et blanc sur les liseuses !

Articles associés (en gros où on peut croiser Oxyde sur mon blog 😉 ) : Le Phare au Corbeau, 18.01.16, Fêlures
Pour aller plus loin : Le livre chez l’autrice (avec un extrait 😉 )
D’autres avis chez : Laird Fumble, CélineDanaé, …

Petit bonus avec la couverture papier « classique » (oui parce qu’il existe une version « de luxe » 🙂 ) J’aime toujours les couvertures « à corbeaux »