La Laïsha, tome 1 : Amalia – Solène Chartier

Synopsis :
Amalia, princesse de Kurshenik, l’un des royaumes humains de Tshiik, est atteinte d’une maladie rare qui l’empêche de remplir son rôle. Mais tout le monde ignore ce fait car depuis toujours, une autre la remplace. Lisbeth a été adoptée bébé par la reine de Kurshenik pour incarner sa fille aux yeux de tous. Un rôle qu’elle joue à la perfection jusqu’à ce qu’un événement vienne bouleverser ses certitudes.
Et si elle était bien plus qu’un simple double de princesse ?
Découvrez son histoire.

Mon avis
Après avoir participer au Prix des Auteurs Inconnus, l’an dernier, j’ai eu envie de continuer l’aventure de la découverte des auteurices indépendants (aka auto-édité), je me suis donc inscrite à Simplement (une plateforme dédiée au SP d’auteurices indépendants et toutes petites maisons d’édition). J’ai été intéressé par La Laïsha et j’ai eu la chance de découvrir le tome 1.

Un premier tome court
Même si La Laïsha est une multilogie, ce 1er tome est hyper court. En effet, il peut se lire en une petite heure, pas beaucoup plus. On ressent aussi le fait que c’est aussi un premier roman. L’histoire est là, elle tient la route, elle passe bien, mais … elle mériterait d’être étoffée encore un peu plus : plus de descriptions, des personnages plus profonds.

Amalia
J’ai trouvé étrange que le tome s’appelle Amalia, alors qu’on suit uniquement « la doublure » et non pas la vraie Amalia qu’on croise à peine. Lisbeth est donc la personnage principale de ce tome. Lisbeth n’existe que pour son rôle de doublure et même si elle a grandit comme ça, ça lui pèse car elle ne peut en parler à personne et c’est ce qui fait toute la perplexité du personnage, jusqu’à un certain point.

Un univers intéressant
L’univers dépeint dans le prologue mais peu exploré par la suite me semble intéressant et j’aimerai voir un peu plus cette étrange planète. En effet, l’univers est fantasy mais nous sommes sur une autre planète colonisé par des Terriens.

En conclusion,
Amalia est un premier tome intéressant avec une histoire qui tient la route. La fin me donne envie de continuer l’histoire car l’univers est à peine exploré. J’espère que la suite sera tout autant intéressante et un peu plus développée car je pense que l’histoire et l’univers créé le mérite.

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Mordew – Alex Pheby

Synopsis :
« Les bas-fonds situés au sud de la grande ville de Mordew tremblaient sous les assauts répétés des vagues et des phénix qui s’écrasaient contre la Digue… » Ainsi commence Mordew, le nouveau roman d’Alex Pheby. Aussi épique que magique, il narre les aventures d’un jeune garçon, Nathan Treeves, né dans les bidonvilles de l’énigmatique cité de Mordew, qui se découvre un étrange pouvoir, celui de Foudroyer tout ce qui a le malheur de le contrarier. Il va se lier d’amitié avec une bande de jeunes voyous ayant élu domicile dans les égouts avant de se confronter au Maître de Mordew, un démiurge faussement philanthrope qui règne sans partage sur la ville, et qui nourrit de noirs desseins en exploitant les larmes des enfants…

Mon avis
Voilà un livre qui me tentait bien et dont le pitch me semblait bien différent de ce que j’ai l’habitude de lire… Comme souvent, j’ai lu en numérique, donc je n’avais vraiment capté le pavé que c’était (736p, plus de 100 chapitres ! )

Un monde impressionnant
La construction de ce monde est vraiment impressionnant. Les descriptions sont donc nombreuses mais nécessaires pour rendre l’univers consistant. Mordrew est une ville boueuse, une ville étrange où la magie est rare mais présente avec un Maître équivalent à un Dieu, avec Nathan un jeune garçon qui semble insignifiant, mais possédant un étrange pouvoir. On y croise des êtres nés de ventres et d’autres nés de la boue féconde, une boue étrange

Une histoire assez lente.
Le tome est divisé en 4 parties. la première met en place l’environnement de Mordrew, la seconde, la vie dans le palais du Maitre, la 3è et la 4è résolvent l’intrigue de ce tome, même si j’ai été un peu perdu sur la fin. La première partie est particulièrement lente. Les moments d’actions sont selon moi assez rares et passent trop rapidement. Le livre est assez « contemplatif »

Une ambiance à la Dickens.
Ce roman nous dépeint donc un univers boueux, sale, pauvre, sombre. N’espérez pas y trouver de la joie et de la lumière. Rarissime sont les moment où on peut entrevoir un peu d’espoir et de compréhension de la part de Nathan Treeves. Je ne sais trop où classé ce livre qui n’est pas vraiment de la Dark Fantasy, pas vraiment du roman gothique, pas vraiment… mais un peu tout ça.

En conclusion,
Mordrew est un roman particulier, qui malgré un moment assez plaisant à la lecture, n’a pas su trouver son public avec moi. J’ai apprécié mais sans plus, j’y ai passé un (trop) long moment (en cause la panne de lecture, la charge mentale de fin d’année et compagnie ! )

Pour aller plus loin : Le livre chez son éditeur