Imaginales 2022

J’ai eu la chance de participer à l’édition des 20ans des imaginales cette année. D’en profiter tout le weekend avec dodo sur place (l’avantage d’avoir un parent à 10min de voiture du festival).

1ère partie… mon ressenti.
TW : Ce bilan de festival sera certainement le moins joyeux de tous ceux qui sortiront si vous le lisez. Si vous ne souhaitez pas déprimer… passer à la seconde partie.

Cette édition est en demi teinte, voire un peu tristoune de mon côté. J’étais plus que « hypée » de pouvoir retourner dans ma ville, dans ce festival que j’ai vu grandir en même temps que moi (mes premières Imas datent de l’édition 2005 ou 2006, j’étais alors encore lycéenne et les Magic Mirror n’étaient pas encore de mise (ou alors juste le Idolize)… Il y avait même la présence de feu Bottero que mon impatience d’ado n’a pas pu/su attendre et je regrette encore aujourd’hui de ne pas avoir attendu pour lui dire tout le bien que je pensais de ses écrits).
J’avais envie de retrouver cette ambiance magique digne des Imas.
Cette ambiance où les auteurices et les lecteurices passent un agréable moment où on croise fée, dragon et anachronismes en série. Bref l’insouciance.
Et bien pour tout vous dire… Je n’ai pas retrouvé cette magie… Je ne sais pas, j’ai du perdre mon mojo ou quoique ce soit… J’ai pourtant intérieurement essayer de me convaincre que si tout les ingrédients étaient là pour que ça soit un excellent moment…
Mes meilleures Imaginales restent celles où j’avais l’impression de faire partie du paysage, où j’avais l’impression de faire parti d’un tout… Et cette année, ce ne fut plus le cas. Pas de resto à méga grande tablée pour moi, pas de gros fou rire à longueur de journée, pas de…
Alors certes le plaisir d’aller « en terrain conquis » qui ne l’est plus tant que ça, de revoir des têtes connues ou rencontrer des personnes qu’on connait depuis +/- longtemps sur le web, d’aller voir les « habitués »/mes chouchous, pas mal de rdv râtés… mais je n’ai pas retrouvé l’allégresse que j’avais dans la première moitié des années 2010.
Je sais que j’ai grandi, que j’ai changé mais je ne pensais pas à ce point et j’ai clairement l’impression de ne pas être à ma place, d’être un fruit véreux au milieu des bonbons… Sentiment imposant qui m’a décidé à partir plutôt que prévu, après avoir grignoté un truc vite fait le dimanche midi… Quasi sans dire au revoir.

2ème partie (ça devrait être plus sympa à lire) les rencontres/retrouvailles/dédicaces.
Cette année, j’ai acheté très peu de livres (ma bibliothèque physique n’étant pas extensible et minimale… et le fait que je lise à 90% en numérique pour pallier à la première raison), 2 pour tout vous dire ! J’ai aussi fait peu de dédicaces (moins d’une 10aine en comptant les livres apportés au festival) mais chacune des discussions furent agréables et de qualité. J’ai aussi pu rencontrer quelques membres de la Selko (communauté autour de Morgan of Glencoe. La communauté la plus arc-en-ciellesque et à paillettes que je connaisse) et participer au concert sur la Dernière Geste de Morgan Of Glencoe qui fut le moment du festival qui m’a apporté le plus d’émotions ! J’ai aussi pris plaisir à revoir des têtes connues comme celles des « couzines » (elles se reconnaitront)

Mes achats du weekend
Les livres que j’ai apporté pour dédicaces et mon (joli) carnet à dédicaces

3ème partie, les bons et mauvais points du festival
Je ne reviendrai pas sur les diverses polémiques qui ont eu lieues ce weekend, j’en ai compris une partie des tenants et aboutissants tout étant à moitié à l’ouest.
J’ai aimé l’extension, de plus en plus présente, du festival sur l’ensemble du Parc du Cours. Plus d’exposants, plus de compagnies pour animer… C’est fort agréable de pouvoir flâner dans les allées du festival (surtout pour respirer un peu hors de la bulle du livre ! )
La Multiplication des points buvette/restauration est aussi agréable (celleux qui ont connu l’unique buvette de la Bulle ne peuvent qu’apprécier ! ) surtout que j’ai trouvé que ça avançait bien plus rapidement… Seul ombre au tableau, certains plats/sandwiches disparaissent bien trop vite ! Alors que je saluais les options végéta*ienne… elles étaient un peu rare à avoir 😉 (heureusement pour moi, je suis toujours omnivore)
J’ai trouvé le livret du festivalier, avec les conférences, un peu mal foutu au niveau de la mise en page des conférences (au niveau de l’emplacement des horaires, notamment).
Toujours sur un sujet similaire, le site a été modifié et certains exposants (notamment des auteurices indépendant) n’étaient pas annoncé (déjà que pour elleux, c’est compliqué en terme de visibilité… si en plus on ne les annonce pas sur le site officiel… ) et il était parfois compliqué de trouver des infos sur des auteurices en particulier, même en passant par la barre de recherche qui au lieu de vous donner l’occurrence tapée en toute lettre vous donne d’abord des choses approximatives avant la bonne… Peu pratique pour se repérer en amont.

La fresque dimanche vers 11h30

En conclusion, Une édition au goût doux amer de mon côté et j’espère que ce sentiment est passager car je voudrais encore profiter longtemps des Imaginales.

2 réflexions sur “Imaginales 2022

  1. L'ourse bibliophile 2 juin 2022 / 17:24

    Quel dommage que tu aies eu ce ressenti… Personnellement, je n’ai jamais eu l’occasion d’y aller, j’espère que ça m’enthousiasmera davantage quand j’aurai le temps et les moyens (le truc étant de les avoir en même temps !)

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