J’aime mes cheveux, Tous les soins de beauté au naturel – Élodie-Joy Jaubert

Synopsis : 
Si vous doutez du bien-fondé de l’utilisation de produits chimiques sur vos cheveux, à coups de shampoings, d’après-shampoing et de soins spécifiques… découvrez les soins naturels maisons.
Apprenez à hydrater vos cheveux avec du gel d’Aloe vera, à les nourrir avec un masque à l’huile de coco, à les traiter avec un soin maison aux huiles essentielles…
Un chapitre important de ce livre est dédié à la chute de cheveux et à toutes les ressources naturelles qui permettent de l’enrayer et de favoriser une repousse saine et durable.

Mon avis :
J’en parle peu voire pas du tout ici, mais voilà plusieurs années que je m’intéresse au soin naturel pour mon corps, ma peau et j’ai commencé en 2011 par mes cheveux à cause de gros problèmes de cuir chevelu non résolu malgré des traitements « lourds » et de quoi calmer mes horribles démangeaisons avec des produits pour cuir chevelu sensible… (mes fesses ! , comment tu peux dire que c’est pour quelque chose de sensible quand il y a des irritants en grande quantité…). J’ai donc appris à lire les fameuses INCI en vrai-faux latin.Et donc ce livre m’intéressait depuis un moment et une bonne copine l’ayant déjà acheté et lu me l’a prêté 🙂

J’ai aimé / J’ai adoré :
– trouver des explications sur certains points que je trouvais obscurs : hydratation / nutrition des cheveux.
– y trouver des recettes simples et facilement faisable avec ce qu’on possède dans les placards et/ou en achetant quelques ingrédients utiles pour diverses choses.
– y trouver une liste de produits à « éviter » qui permet d’apprendre à « lire » les étiquettes des produits cosmétiques. (Je mets lire entre guillemets car il y a juste une indication de « bon, pas bon » sans réelle explication du pourquoi ils sont à bannir et/ou éviter)

Je n’ai pas aimé / j’ai détesté :

Je regrette :
– particulièrement le fait que le livre soit clairement écrit pour un public féminin (adjectif au féminin la plupart du temps, je pensais avoir bigler mais non ! ) alors qu’il peut très bien y avoir des hommes qui s’intéressent aussi à bien traiter leur cheveux via le naturel (au final c’est de la « slow cosmétique »… et le « fondateur » est un homme… et combien d’hommes ont les cheveux longs dans notre entourage, combien aiment prendre soin de leur crinière ???) Je trouve ça donc vraiment dommage qu’on ne soit pas plus neutre au niveau du public même si, certes, la cosmétique, les soins et tout le tralala est « plus une affaire féminine » (avec des gros gros gros gros guillemets).

En conclusion,
Un livre sympathique pour les personnes qui souhaitent débuter dans le domaine des soins au naturel capillaire. Les conseils sont simples et applicables facilement. Toutefois, je pose un bémol sur le fait que ce livre soit clairement rédigé pour des femmes au lieu d’être neutre.

Article associé : Zéro Déchet

Ma vie de Geisha – Mineko Iwasaki

Synopsis
« Mon nom est Mineko. Ce n’est pas le nom que mon père m’ a donné à ma naissance. C’est celui qu’ont choisi les femmes chargées de faire de moi une geisha, dans le respect de la tradition millénaire. Je veux raconter ici le monde des fleurs et des saules, celui du quartier de Gion. Chaque geisha est telle une fleur par sa beauté particulière et tel un saule, arbre gracieux, souple et résistant. On a dit de moi que j’étais la plus grande geisha de ma génération ; en tout cas j’ai frayé avec les puissants et les nobles. Et pourtant, ce destin était trop contraignant à mes yeux. Je veux vous raconter ce qu’est la vraie vie d’une geisha, soumise aux exigences les plus folles et récompensée par la gloire. Je veux briser un silence vieux de trois cents ans. »
Un témoignage exclusif, des révélations à couper le souffle, Mineko Iwasaki nous livre ici un témoignage surprenant sur un art de vivre aussi fascinant que cruel.

Mon avis : 
Il y a un moment de cela, j’avais lu et apprécié le livre Geisha, j’avais même regardé son adaptation dans la foulée. J’en avais parlé à ma blogopine Lynnae qui m’a alors prêté (euh… ya un long moment déjà) ce livre pour parfaire ma culture. Et il faut dire que la lecture récente de Zen de Maxence Fermine m’a donné envie de plonger dans une lecture japonisante !

J’ai aimé / J’ai adoré : 
– la petite note en début d’ouvrage nous expliquant que les noms et prénoms japonais sont mis dans l’ordre « européen » pour simplifier la lecture (dans l’ordre prénom nom alors qu’au Japon, c’est l’inverse)
– découvrir la vie de Masako / Mineko. Le livre commence par nous raconter un bout de la vie de ses parents avant sa naissance puis nous la suivons dès la plus tendre enfance.
– avoir des anecdotes de comment se passe vraiment la vie de geisha (même si Mineko nous dit bien qu’une geisha est un terme générique… elle est d’abord maiko (« apprentie geisha ») puis geiko (« vraie geisha »)) et j’ai bien ri lors de ses aventures ménagères plutôt désastreuses (ne pas savoir allumer l’aspirateur ou la gazinière) et j’ai été triste comme elle au moment de perdre des êtres devenus cher… Étrangement c’est assez différent de Geisha ^^’ qui après une explication donnée dans le livre explique qu’il existe une différence entre prostitués (non geisha), courtisane et vraie geisha faite par l’Occident !
– les passages descriptifs. Ils permettent de découvrir le quartier de Gion, les kimonos, les cours de danse… Bref, un livre très visuel (même si parfois j’ai du mal à croire que les associations de couleur des kimono et des obi soient parfaites ^^’ )
– les diverses personnes intellectuelles ou culturelles rencontrées durant la vie de geisha de Mineko. En effet ces diverses personnes nous prouvent qu’ils « louaient » des geishas pour le plaisir de converser ou d’admirer des artistes et non pas pour les plaisirs de la chair !
– les photos en milieu d’ouvrage. Ces photos permettent de mettre un visage sur le nom de certaines personnes mais aussi de mieux visualiser certaines choses comme les chignons sophistiqués !

Je n’ai pas aimé / J’ai détesté

Je regrette

En conclusion,
Une (auto)biographie qui se lit comme un joli roman tellement la plume de l’auteur (traduite du japonais vers l’anglais puis vers le français) est douce et agréable… comme si on nous contait l’histoire d’une vie un peu irréelle et pourtant tout à fait réelle (surtout quand on croise le Prince Charles, on retrouve une certaine réalité ! ) d’une grande geisha.

D’autres avis chez : Lynnae, Elora