Les Dieux Sauvages, tome 2 : Le Verrou du Fleuve – Lionel Davoust

Synopsis :
L’armée démoniaque, mi-chair mi-machine, du dieu Aska est aux portes de Loered, la ville sur laquelle repose la défense et la stabilité du royaume – le Verrou du Fleuve.
Le Verrou doit tenir, ou la Rhovelle est perdue. Mériane, à la tête de maigres renforts, compte bien honorer sa propre prophétie et libérer la ville. Mais quand les hommes se mêlent de contrarier les Dieux, elle en est réduite à limiter les dégâts.
Face au désespoir qui s’installe, elle incarne le seul espoir du peuple, et l’instinct de survie fait taire, pour un temps, les dissensions. Pour autant, les manigances politiques se poursuivent en coulisses, et la guerre commence à peine que certains préparent déjà l’après.
Mais sur la route du Verrou du Fleuve, son mythe s’écrira avant tout dans le sang, la terreur et la peine.

Mon avis :
Voilà pile un an (enfin sans compter les Questions Dangereuses 😉 )  que je n’avais pas lu un « gros roman » de Lionel Davoust et en plus, je ne suis pas à jour dans la saga des Dieux Sauvages qui dort tranquillement dans ma bibliothèque. Il était donc temps de faire un saut dans ce monde de fantasy post apocalyptique et de retrouver Mériane et ses compagnons.

Sombre, comme l’Éternel Crépuscule

C’était donc avec enthousiasme que j’ai repris le chemin tortueux de Rhovelle pour retrouver Mériane et ses compagnons.
Toutefois, j’ai vraiment mais vraiment pris mon temps pour lire ce petit tome puisque j’ai mis un bon gros mois (très entrecoupé) pour le lire. Car même si ce tome est certes relativement court (500p quand même ! ), il est dense. Plus ou moins en « huis clos » et c’est quelque chose qui ne me met pas forcément à l’aise d’où le fait que j’ai bien pris mon temps pour le lire.

En effet, l’intrigue principale de ce tome se situe au niveau de Loered mieux connue sous le nom de Verrou du Fleuve. Les Askalites ont plongé une bonne partie de la Rhovelle sous l’Eternel Crépuscule et s’attaque à ce point stratégique du pays de Wer. Mériane fait donc le chemin; accompagnée pour rejoindre la ville puis y passe un bon moment. D’un autre côté on suit Thormig, dirigeant du Verrou qui tente tant bien que mal de faire survivre sa place forte.
L’ambiance est très oppressante, les blessés sont nombreux, la vie est de plus en plus rude… Bref c’est bel et bien la guerre !

Des évolutions et des presque absences

Toutefois, la relation entre Mériane et Wer est toujours intéressante à suivre. On la sent blasée, épuisée, résignée mais aussi décidée. S’ajoute à ça, Maragal, un chronète (en gros un moine-scribe-historien qui fait le lien entre le vécu/les légendes et le peuple ) qui pourra l’aider à faire le point sur sa vision mais aussi sa relation avec Wer.
En parlant de relation, celle entre Mériane et Léopol évolue, il devient de plus en plus dévoué (enfin pire que pot de colle en fait… )
Quant à Mériane, elle même, on la sent évoluer à chacun de ses passages avec ses interrogations mais aussi ses sentiments. Et même si Mériane est l’Élue de Dieu, elle doit encore et toujours se faire sa place auprès de ce monde plus que patriarcal (notamment du côté de l’Église car le peuple, lui, la suit). On y trouve donc quelques répliques cinglantes qui font échos à notre monde actuel.

J’ai toutefois été un peu déçue, on ne suit principalement que le « camp » de Mériane, j’aurais aussi apprécié voir un peu plus le « camp » de Ganner un peu plus (on a certes quelques passages mais trop peu selon moi, même si l’ambiance est assez sombre comme ça, un point de vue différent m’aurait plu 😉 ). Toujours du côté des déceptions, on ne retrouve que Chunsène (cette tête brûlée) et « Mange-Doigt » que très tard dans le tome (j’ai presque cru qu’on ne les verrait pas !)
Quant à Izara, on l’aperçoit par-ci par-là dans l’intrigue politique qui n’avance pas énormément même si une grande décision a été prise.

En conclusion, 
Un tome bien concentré sur la ville de Loered connue comme le Verrou du Fleuve et sur les 2 grandes batailles qui s’y déroulent, donc peu d’avancée dans l’histoire elle même. Un tome beaucoup plus sombre du fait de la guerre omniprésente et de ses conséquences. Un tome concentré sur un lieu, une bataille qui fera avancer l’histoire dans le tome prochain. J’ai senti ce tome, comme une transition pour mieux avancer par la suite. Je vais donc prendre mon temps avant de lire le 3è tome (qui est beaucoup plus conséquent 😉 )

Pour aller plus loin : Le Site de l’auteur
Articles associés : La Volonté du Dragon, La Route de la Conquête, Port d’Âmes, La Messagère du Ciel,
D’autres avis chez : LaGeekosophe, BlackWolf, Dup, …

Une réflexion sur “Les Dieux Sauvages, tome 2 : Le Verrou du Fleuve – Lionel Davoust

  1. LaGeekosophe 4 décembre 2019 / 14:05

    Merci pour le lien ! J’ai un avis similaire : un tome de transition mais sombre et bien mené qui promet de belles choses pour la suite 😉

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