Midnight City, tome 2 – Night Travelers – Rozenn Illiano

Synopsis
Prenez garde aux cauchemars du fond de l’Abyme…
Un an après sa rencontre avec Adam Remington, Samuel peine à retrouver sa quiétude d’autrefois. Tout a changé depuis, mais pas pour le meilleur : traumatisé par le Sidhe, il se sent dépossédé de son univers et ne parvient plus à écrire la moindre ligne. Syndrome de la page noire, cette fois, comme un barrage rompu dans son esprit, laissant son imagination sans contrôle.
Il rêve, chaque nuit, de la Cité de Minuit.
Le Temps y a repris son cours. Les Nocturnes se sont réveillés.
Des rumeurs s’élèvent des entrailles de la ville, les tours menacent de reprendre vie. Et la grande Horloge pourrait s’arrêter pour toujours si le démiurge, perdu dans ses cauchemars, n’affrontait pas ces ombres venues du fond de l’Abyme.

Mon avis :
Après avoir découvert Midnight City, il y a quelques années déjà (oui 2019 c’est déjà loin) lors d’un voyage de livre vagabond, j’ai laissé de côté l’idée de lire Night Travelers car ce 1er tome me suffisait comme histoire (même si j’adore le multivers créé par Rozenn Illiano). Toutefois sa republication prochaine a fait que je me suis laissée tenter par cette suite. J’avais quand même envie de retrouver l’univers des Nocturnes.

Deux univers entremêlés
On retrouve dans ce tome, ce qui avait fait tout le charme du premier, c’est à dire le roman « 2 en 1 » avec d’un côté la Cité de Minuit et de l’autre le monde réel. Sauf qu’après les évènements marquants du tome précédent, ces deux facettes se retrouvent plus entremêler que dans le premier tome. On démêle difficilement le monde réel de la Cité de Minuit pour qu’il ne fasse plus ou moins un seul univers.
Quel plaisir de retrouver ce monde fait de nuance de bleu et aux odeurs chaleureuses, malgré toutes les menaces qui planent sur ce monde.

Une histoire de deuil, mais pas que
Même si l’univers est très onirique, on y croise des thèmes universels, comme les relations compliquées, la difficulté de faire son deuil, le syndrome de l’imposteur, la page blanche… Et j’apprécie ces thèmes car Rozenn a le don de mettre des mots sur les maux…
Ici, on se concentre sur un deuil compliqué qui impacte beaucoup La Cité de Minuit et donc son propriétaire dans la vie réelle, Samuel. Il va devoir faire face à beaucoup d’épreuves après ce qu’il a subit dans le premier tome pour avancer mais aussi pour dire au revoir à un deuil compliqué qui dure… depuis 20 ans

De nouveaux personnages intrigants
Dans ce tome, en plus de Cyan, Oyra et d’autres Nocturnes, de Samuel, Roya et tant d’autres Tisseurs d’Encres, on y découvre les Marcheurs de Rêves. Personnages intrigants aux plus haut point qui s’immiscent dans les rêves des gens sans leur accord et peuvent y créer de sacrés dégâts. On effleure à peine leur potentiel dans ce livre mais il est possible qu’on puisse les retrouver (pas forcement ceux-ci mais leur « ordre ») dans d’autres livres au vu de la fin de ce livre. _{(Spoiler, je vous laisse regarder mes chroniques associés 😉 )} Mais bon après avoir rencontrer Adam Remington, on se doute qu’il existe d’autres personnes avec des pouvoirs étranges et c’est intéressant d’en découvrir d’autres facettes et d’autres magies.

En conclusion,
J’avais déjà trouvé Midnight City très abouti, ce tome me parait encore un niveau au dessus du premier. On sent que l’écriture de l’autrice se bonifie avec le temps et que les histoires qu’elle nous conte sont de mieux en mieux. Elle maitrise parfaitement les codes de son univers, sans fausse notes, nous baladant à un rythme de croisière tranquille jusqu’au rapides du dénouement avec parfois des retournements de situations intéressants.
Si vous avez envie de retrouver Samuel et Les Nocturnes, n’hésitez pas, il sort demain 🙂

Articles associés :  (18.01.16, Fêlures, Notre-Dame de la Mer, Le Rêve du Prunellier, .⬅️Tous ces livres ont « disparus » mais on retrouve la plupart des nouvelles disponibles en lecture libre sur le site de l’autrice ), Midnight City, Quand le Soleil s’éteint, Érèbe, La Maison des Épines,
Pour aller plus loin : Le site/blog de l’autrice, Instagram
D’autres avis chez : Dup de Bookenstock, Chez Syndrome Quickson…